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Scolari, un destin brésilien

Sans sélectionneur depuis le limogeage de Mano Menezes le 23 novembre dernier, le Brésil connaît le nom de son futur coach depuis ce jeudi. Et c'est un habitué de la maison qui prend en main les destinées d'une équipe nationale qui jouera le Mondial 2014 sur ses terres. Luiz Felipe Scolari vient ainsi d'être renommé à un poste qu'il a déjà occupé de 2001 à 2002, une année marquée par le dernier titre remporté en Coupe du monde par la Seleçao.
Le Brésil a besoin d'un guide pour conduire l'équipe nationale jusqu'au prochain Mondial qui se jouera ... au Brésil. Au pays de la samba, où le football est roi, les supporteurs attendaient  avec impatience le nom du prochain entraîneur qui tentera d'offrir une sixième étoile sur la tunique jaune de la Seleçao. Il faut dire que la sélection Auriverde n'avait plus de tête pensante depuis que la mission de Mano Menezes avait été stoppée le 23 novembre dernier. Le président de la Confédération brésilienne de football (CBF), José Maria Marin, vient de mettre fin au suspense.
L'heureux élu est Luiz Felipe Scolari. En concurrence avec Tite des Corinthians, Muricy Ramalho de Santos et Josep Guardiola qui est libre de tout contrat, le natif de Passo Fundo retrouve ainsi un costume qu'il a porté de 2001 à 2002. L'homme a un avantage, il connaît la fonction et sait quels ingrédients il doit mettre en place pour faire gagner le pays le plus titré de l'histoire de la Coupe du monde avec déjà cinq victoire à son actif (1958, 1962, 1970, 1994, 2002). Il était en effet le responsable technique quand le pays a remporté son dernier Mondial en 2002 lors de la 17e édition jouée au Japon et en Corée du Sud.

Une pression folle

Depuis qu'il a conduit le Brésil sur le toit du monde, le coach de 64 ans a beaucoup bourlingué. Après un passage de cinq années à la tête du Portugal, ponctué par une finale perdue contre la Grèce (Euro 2004), une demi-finale perdue contre la France (Coupe du monde 2006) et un quart de finale perdu contre l'Allemagne (Euro 2008), le tacticien a dirigé Chelsea de juillet 2008 à février 2009 avant de s'envoler pour l'Ouzbékistan, où il avait pris en main les rênes du FC Bounyodkor de 2009 à 2010. Revenu chez lui au Brésil, il n'a pas convaincu, se faisant remplacer du club brésilien de Palmeiras le 14 septembre. Malgré cet échec, il retrouve les joies de la sélection.
Par rapport à son prédécesseur, le Brésilien devra trouver le juste milieu entre jeunesse et expérience. C'est à ce prix là qu'il pourra mettre fin à l'hégémonie espagnole sur l'Europe et le monde qui dure maintenant depuis 2008. La pression sera immense au niveau sportif, mais aussi au niveau populaire. Tout un peuple attend en effet de voir les partenaires de Neymar remporter la plus prestigieuse des compétitions. Pour gagner sur son sol, le Brésil a décidé de s'appuyer sur des hommes d'expérience, puisque Carlos Alberto Parreira est nommé quant à lui à la tête de la direction technique, un homme qui avait conduit le pays à son 4e titre de champion du monde aux États-Unis en 1994.

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